mercredi 25 février 2015

Le vieux qui lisait des romans d'amour, Luis Sepulveda.


Auteur : Luis Sepulveda
Traducteur : François Maspero
Éditeur : Seuil
Collection : Points.     
Prix : 5.90€


Re-bonjour, je compte poster aujourd’hui tous les articles qui avaient été préparés auparavant mais qui ont été dans l’impossibilité d’être mis en ligne.



Le vieux qui lisait des romans d’amour est un conte philosophique chilien de Luis Sepulveda, publié en 1992, il se dit roman, mais je perçois celui-ci plus comme conte, que comme roman à vrai dire, nous allons suivre peu de personnages ;
 
-Antonio José Bolivar Proaño, personnage principal de l’histoire, il va chasser la femme jaguar.    - Dolores Encarnacion, femme d’Antonio José BP, nous savons peu de choses d’elle, car elle meurt rapidement dans l’histoire
           -  Nushiño, seul ami d’AJB, mort tué par un chercheur d’or. 
            -Le maire d’El Idilio.
                                           - Le docteur Rubincondo Loachamin, dentiste « arracheur de dents »,  haineux envers tout gouvernements et toutes autorités.
                                                                         - La femelle jaguar, la proie d’Antonio José Bolivar, du maire et des colons.
                         -   Les Shuars, indiens, vivant dans la forêt d’Amazonie.
-Les Jivaros, indigènes rejetés des Shuars.

Et nous sommes principalement dans un récit d’aventures, je cite cela comme un conte philosophique, car nous allons recevoir une vrai morale sur la défense de l’humanité, l’acceptation d’un être différent et la nécessité de la lecture. Le thème fort de ce livre, outre la morale qu’on en tira, est la défense de la forêt Amazonienne. 

J’avoue ne pas avoir été attiré par le livre au départ, car l’écologie me paraissait peu intéressante, mais en réalité le conte est beaucoup plus étendu, et n’aborde pas que l’écologie.

Il me semble nécessaire d’aborder la couverture car il est vrai que voir un félin en fond, quand le titre est «  Le vieux qui lisait des romans d’amour » est peu probable, mais en réalité, une fois le conte lu, la couverture est en total relation avec celui-ci, elle pourrait même en définir le cadre spatio-temporel, l’abondance de végétation rappelle la foret amazonienne, le félin représente un « personnage principal » du livre, la femelle jaguar, représentée « la gueule » ouverte prête à rugir ou à tuer, cela rappelle son côté prédateur dans le conte. 


Léger résumé :

Nous allons suivre l’existence d’Antonio José Bolivar, et son évolution de pensée.
Antonio José Bolivar vit avec sa femme Dolores, ils se sont rencontrés à 13 ans et se sont mariés à 15 ans, ils vécurent ensemble dans la maison du père de Dolores, après des remarques désobligeantes visant Dolores, qui ne pouvait avoir d’enfant, Antonio J-B et elle-même abandonnèrent la montagne et se rendit dans la forêt amazonienne, dans celle-ci ils vécurent au rythme de la forêt, cependant sa femme mourra de la malaria deux ans après leur arrivée. AJB « voulait se venger de cette région maudite qui lui avait pris son amour et ses rêves ». AJB est donc devenu colons, c’est-à-dire, comme ennemi des Shuars, il voulut les tuer.
(Là arrive la beauté de l’expérience !)
Après la découverte du monde Shuars, il apprend la beauté et les valeurs de ces humains(et je pèse mes mots, ce sont des humains, des humains différents, simplement d’une autre culture)
Il se rend donc compte de l’intolérance des colons, il vivra donc avec les Shuars, et rencontrera un ami, Nushino. Nushino se fera tuer par des chercheurs d’or, AJB voulant le venger, sera chassé de la tribu des Schuars car il n’a pas tué le meurtrier de Nushino avec les coutumes des Shuars.
AJB prendra donc la route pour El Idilio, nous assisterons à deux meurtres commis par la femme jaguars, qui voulait venger ses petits et son mari.

Je m’arrête là pour le résumé, sinon il serait beaucoup trop long et vous couperez toute envie de découvrir l'histoire...

Cependant, je voudrais quand même relever quelques points importants du conte. 

  • La vision de la forêt Amazonienne.
 La forêt amazonienne apparaît comme une "vie" difficile pour ceux qui ne la connaisse pas, cependant elle apparaît comme une "liberté infinie" pour les connaisseurs.

J'en ai déduit, que, la beauté de l'inconnue nous est par conséquent, inconnue, de cette façon, l'Homme ne cherche pas à la comprendre, bien que cette beauté soit importante pour une cause qui lui est propre, l'Homme va chercher, à la détruite, par peur de l'inconnu, ou par indifférence.

  • La nécessité de lecture dans la vie d'Antonio José Bolivar.
Antonio José Bolivar, entreprendra un besoin vital de lecture, la lecture lui deviendra " la découverte la plus importante de sa vie", au regard d'un roman " ses yeux s'allument"
Antonio José Bolivar, ne savait au début ni lire, ni écrire, ce qui lui a emmené un manque de vocabulaire important, il entreprendra donc dans ses lectures, une imagination débordante, il dira même que le roman qu'il lira doit contenir des mots " qui donnent envie de les imaginer", il s’interrogera sur la signification d'un "baiser ardent". 
  • Mon avis : 
J'ai été très perplexe après avoir lu ce livre, perplexe mais aimante à la fois, perplexe surement car c'est un livre étrange et très original par le style d'écriture de Sepulveda, cependant il y a une forte qualité d'écriture, et un dépaysement assuré grâce aux descriptions picturales qui y sont très précises. 
De plus le récit est court, cela mène à l'imagination d'une suite, même si l'auteur sait très bien emmené la fin quand elle doit avoir lieu.







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