mardi 31 mars 2015

Maurice Genevoix

Maurice Genevoix, 
Tant dans son âme de poète, tant dans son âme de soldat, patriote et amoureux de sa patrie, Maurice Genevoix figure parmi les Hommes qui j’apprécie de tout mon être.

Il est toujours compliqué pour moi d’écrire un minimum sur la vie des Grands, cependant j’ai pensé ici, réunir l’expérience de Monsieur Genevoix, au niveau littéraire et au niveau de ses témoignages de Guerre, les informations que vous trouverez ici, sont des informations que j’ai pu trouver à travers toutes biographies. 


Né le 29 novembre 1890, Maurice Genevoix est fils de Gabriel Genevoix et de Camille Balichon, en 1890, ces tourtereaux mirent naissance au futur poète et soldat qui est Maurice Genevoix à Décize. Un an plus tard la famille se déplacera à Châteauneuf-sur-Loire, pour reprendre une épicerie et une mercerie, que la famille possédait auparavant, ce lieu reviendra dans ces récits, tel que dans « Trente mille jours » et « Au cadran de mon clocher ».
En 1893, naitra son frère René, qui par la tradition paternelle, deviendra médecin.
En 1903, la mère de Maurice Genevoix, meurt, alors qu’il n’a que douze ans, de ce malheur Maurice Genevoix gardera une peine que l’on retrouvera également dans ses romans, par exemple ; dans « Un jour ».
La Loire se verra être un grand réconfort pour Monsieur Genevoix, tel qu’il le fera aussi ressentir dans « La Loire et les garçons », la Boîte à pêche »… 


Va pour son enfance, je vais à présent m’intéresser à Maurice Genevoix, dans toute son expérience de guerre et dans toute son expérience littéraire.


J’ai connu Maurice Genevoix, premièrement avec ses récits de guerre, en effet, c’était un homme engagé lors de la Première Guerre mondiale, le 2 aout 1914, il sera sous-lieutenant dans le 106e régiment d’infanterie, il participera à la Bataille de la Marne et à celle de Verdun, comme il le témoignera dans son récit «Ceux de 14 ».
 C’est le 15 avril 1915, qu’il quittera sa vie de soldat, gravement blessé au bras gauche, dans les combats de Rupt-en-Woëvre, près des Éparges, il est donc ramené en arrière et transféré d’hôpital en hôpital, il recevra une lettre touchante du Docteur Lagarrigue, le 2 mai 1915. Il sortira de ses blessures, réformé à 70ù d’invalidité et perdra l’usage de sa main gauche.
En 1946, il est élu à l’Académie française, jusqu’à en devenir secrétaire perpétuel en octobre 1958, de 1958 à 1963 ; il rédigera les discours d’attributions à chaque lauréat des grands prix de littérature, du roman, de poésie et d’histoire, soit le Prix Gobert. En 1974, il démissionne du poste de secrétaire perpétuel de l’Académie, pour la simple et bonne raison que du haut de ses quatre-vingt-trois ans, il veut écrire, et se consacrer à l’écriture tout entière.
 

A travers un travail de mémoire impressionnant, Maurice Genevoix instaure une volonté de témoigner exceptionnel,au delà ses récits de témoignages, très précis et très touchant il entreprendra un vrai travail d’écriture, tel un poète, la poésie et le témoignage se rencontrent comme je l’ai dit dans Ceux de 14.
 Il lui sera reproché toutefois, une virtuosité sémantique, un excès verbal, mais c’est cependant l’exactitude et l’enrichissement de la langue française qui qualifient Monsieur Genevoix.
 
 
 

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