Parlons mouvement : Le Naturalisme.

  Je reviens après une longue absence due aux révisions d'examens lourdes et importantes. Pendant laquelle il faut faire des choix parmi ses convictions et ses priorités, m’intéressant toujours à la littérature et à l'art, je continue tout de même à étudier les grands domaines de la littérature, c'est pour cette raison qu'aujourd'hui j'ai décidé d'ouvrir une nouvelle série qui se nomme : "Parlons mouvement", en effet celle-ci regroupera tout articles qui s'intéresseront aux mouvements littéraires ou bien artistiques fondés par les Grands Hommes d'autrefois, j'essaierai de les expliquer au mieux, sans être trop lourde ou donneuse de mal de crâne. 

Bien cordialement, 

Liber Moi

Le naturalisme.

 Le naturalisme date de bien fort longtemps, existant déjà au XVIème siècle dans les domaines des sciences naturelles, de la philosophie, de la critique d'art ou bien de la littérature, c'est seulement au XVIIIème siècle que ce terme désignera clairement un système qui considère la nature comme principe fondamental, pour lequel rien n'existe excepté la nature.

C'est dans les années 1865-1866 que Zola va employer ce terme, pour définir un mouvement littéraire, c'est par conséquent qu'un nouveau mouvement littéraire apparaît à la fin du XIXème siècle. Le Naturalisme se créer sous les convictions d'un groupe, où Zola en est le fondateur, ce groupe est composé d'auteur comme Guy de Maupassant, Huysmans, Daudet et bien d'autres... ces auteurs se réunissent lors Des Soirées de Médan, qui par ailleurs fera l'éloge d'un recueil réunissant une nouvelle de chacun des auteurs présents, Guy de Maupassant, Paul Alexis, Henry Céard, Léon Hennique et J. K. Huysmans, comme Boule de Suif de Maupassant, l'Attaque du moulin de Zola, et d'autres

Lors de ces soirées, les humeurs sont diverses, certains se montrent enthousiastes et convaincus, d'autres paraissent distants et déçus, cependant ils partagent tous des idées fortes, comportant, certes, des rejets, comme celui du romantisme, qu'il juge avoir tourné au "sentimentalisme niais" et à un idéalisme dont les réalités de la société industrielle et moderne révèlent les illusions et les mensonges, ils se montrent donc également, en tant que dénonciateur d'une société embelli par le mensonge de certains textes, on retrouvera cette idéologie dans le recueil Paroles de Jacques Prévert où certains textes dénoncent une fausse idéologie de la société française. 

Ces hommes rejettent donc le fantastique, l'imagination, et l'idéalisation, il privilège l'observation, convaincus que la littérature ne peut plus se faire hors de l'histoire ni hors d'une prise de conscience des mécanismes sociaux : ils veulent montrer la société telle qu'elle l'est.  

La Vision du Naturalisme par Zola.

Je m'appuie donc sur la vision de Zola, car il en est le fondateur premier.

Zola ajoute aux éléments qui caractérisent le Naturalisme l'option "expérimentation" après avoir lu "L'introduction à l'étude de la médecine expérimentale" de Claude Bernard, qui définissait autrefois  le Naturalisme par : Nature, observation, analyse, anatomie, enquête, réalité, sciences, logique, création, vision, peinture, tempérament, intuition, expression personnelle, abondance.

Avec les Rougon-Macquart, ou "Histoire naturelle et sociale d'une famille sous le second empire" également appelé, Zola met en scène les situations sociales diverses existantes à cette époque, celle du mineur, celle de l'artiste...

Il introduit donc une réelle observation de la société.

Il dira "Si la méthode expérimentale a pu être portée de la chimie et de la physique dans la physiologie et la médecine, elle peut l'être de la physiologie dans le roman naturaliste"

Il va donc s'inspirer d'une réalité qu'il va tenter de transposer dans la réalité du langage, on retrouve donc dans ces romans une sincérité exceptionnelle, comme dans Thérèse Raquin, où les personnages apparaissent sincères et réels, dans toute leur intimité.

Le méthode du Naturalisme.

Un roman naturaliste est une expérience construite, sur laquelle le romancier s'observe dans un système, le récit, dénonce, décrit, démontre, comme dans les Rougon-Macquart, où Zola démontre le jeu de la race, modifiée par les différents milieux sociaux.

Quelques textes naturalistes à lire :