Auteur : Léon Tolstoï
Traducteurs : Boris de Schloezer
et
Simone Sentz-Michel
Éditeur : Gallimard
Collection : Folio2€
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Voilà ici, une bien courte nouvelle, qui transmet par sa
force la magnifique écriture de Tolstoï un réel message sur les plaisirs
charnels vu par l'Homme.
Publiée en 1911 après la mort de Léon Tolstoï, cette
nouvelle nous offre tous les dangers des plaisirs charnels, en effet, ce récit
sombre et très accrochant par le fait qu'il soit court, nous offre les sujets
qui sont l'adultère, l'attirance physique et donc les plaisirs charnels, sujets
tabous de son époque.
D'autre part, nous allons connaitre le sentiment puissant
que provoque l'attirance physique, la culpabilité, la dualité de l'amour pur,
platonicien, et le désir du corps qui bercera Eugène, le personnage principal
durant toute la nouvelle.
Dans cette merveilleuse nouvelle nous allons suivre Eugène
Irténieff, paysan, Bien-aimé de ses proches, qui aura une aventure avec
Stépanida, femme remarquablement "fatale", durant son célibat,
elle-même trompera son mari absent pour rejoindre Eugène et s'étreindre,
cependant, Eugène se mariera avec Lise, une femme pure et douce, delà il ne
verra plus Stepanida pendant toute une année.
Mais au moment où Stepanida refait surface dans sa vie, les
troubles d'Eugène se succèdent, il la veut, il la veut. Elle l'attire et il la
veut.
Eugène se privera de son désir mon ne pas trahir sa femme,
bien que l'envie de Stepanida le hante, il aura une jolie petite fille avec
Lise, mais cela n'abrègera pas ses désirs pour Stepanida, il décide donc de
faire un choix afin de vivre mieux et assouvit.
Il se demanda comment assouvir à ses désirs, en évoquant la
mort de Stepanida ou de Lise, mais il faut choisir, et bien malheureux de
donner mort à Lise !
Il retrouve dans Stepanida le Diable, cependant il ne mettra
pas fin à la vie de Stepanida, mais à la sienne, serait-ce un acte de
faiblesse, ou bien un soulagement ?
Le désir, peut-il emmener à la mort ?
Ou serait-ce la privation du désir ?
Le génie et la simplicité de Tolstoï ressortent réellement dans cette nouvelle, un vrai plaisir de lire un si court récit, si fort, et si vrai, une vraie leçon sur les plaisirs charnels, une vraie leçon sur la distinction de l'amour et de cela, et une incroyable force dans la description des désirs d'Eugène privés par son honnêteté et sa peur de s'étreindre avec une femme qu'il désire jusqu'à la mort, pour sa femme qu'il aime jusqu'à la mort.
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