Aujourd’hui je vous retrouve pour parler d’un mouvement
autant, artistique, culturel, et esthétique. En effet je viens vous écrire sur Le
classicisme en littérature, ce mouvement régnant sur la France pendant le
XVIIème siècle, sous le mouvement monarchique de Richelieu, Mazarin et de Louis
XIV, apporte à une France cultivée par la grandeur de Louis XIV, de la morale ainsi
que de la bonté.
La grandeur du classicisme remonte à l’Antiquité pour ce
qui est de la comédie classique avec Aristophane pour exemple grec ou alors
Plaute, pour celui du latin. Cependant le terme fut cité pour la première fois
par Stendhal en 1817, qui cherchait à définir les œuvres qui prenaient pour modèles
les œuvres de l’antiquité. Mais la définition du classicisme est très variée,
en effet, elle change peu à peu.
Celui-ci naitra concrètement en 1630, lorsque le cardinal
Richelieu rentre alors au Conseil du roi Louis XIII, celui-ci réorganise l’État
français, jusqu’à ce qu’il atteigne une certaine stabilité politique, très vite
corrompue par des soulèvements tels que la guerre de Trente Ans, opposant la
France à l’Allemagne et à l’Espagne, à cela s’ajoutent des mauvaises récoltes
qui font vivre les paysans dans la misère la plus terrible, de plus, la forte
augmentation d’impôts sous la régence d’Anne d’Autriche, mère de Louis XIV,
entrainera la rébellion de la Fronde entre 1648 et 1653.
Nous retrouvons au XVIIème siècle une littérature comprenant
beaucoup de religions, en effet la question de la religion est très importante
à cette époque, nous la rencontrons sur les toiles, dans les livres, dans nos
rues et sur scène… Un écrivain classique du XVIIème siècle est vite un écrivain
religieux, on la retrouve concrètement chez Pascal, par exemple, de plus le
développement du Jansénisme inspire beaucoup d’auteur.
Des génies littéraires tels que Vaugelas, Jean-Louis Guez de
Balzac ou encore Dominique Bouhours codifient l’utilisation de la langue
française, ces hommes s’inspirent des anciens dieux de la littérature antique,
la littérature classique est donc fondée sur des règles tirées des modèles
grecs ou latins, mais toutefois, elle n’est pas une copie de ces inspirations,
en effet les auteurs adaptent leurs œuvres, de façon à ce que leur récit
s’ancre dans la raison de leur société, ils y ajoutent une part de moderne afin
de garder le contexte sociale, politique et culturel du XVIIème siècle. Le
classicisme se fondera ainsi sur la raison, l’analyse et la lucidité. Le
classicisme refuse l’exubérance baroque, ils évoluent peu à peu, la création de
l’Académie Française par Richelieu en 1635 réglemente la composition des
œuvres, à noter également que cette création, apporte un air de concret à la
littérature. Le mouvement exige donc une écriture fluide et naturelle, qui
transmette au lecteur l’idéal et la perfection que transfèrent les mots. La
vraisemblance et la bienséance sont nécessaires, le rôle de ce mouvement est
également d’apporter au lecteur la perfection de l’écriture qu’il dévore (je le
souhaite) par le naturel et la fluidité. Ici, la vraisemblance comprend
l’opinion publique en terme moral, sociale et au niveau de la langue qui doit
figurer en haute qualité. Le récit doit être raisonnable et morale, la morale
utilisée constitue à faire parvenir au public une réflexion sur ses propres
passions. Nous pouvons citer par exemple, le défaut perçu à cette époque pour
la tragi-comédie de Corneille, Le Cid, qui comporte une fin déraisonnable, pour
la morale publique, une fille peut-elle épouser le meurtrier de son père ?
La littérature
classique doit donc correspondre à une parfaite harmonie dans la grandeur et
l’excellence de l’homme. En rupture avec le mouvement qui le précédait, le
baroque qui figure principalement sur l’imagination et le déraisonnable sans
aucune symétrie ou règle de constitution.
Afin de vous
conseiller des auteurs utilisant le classicisme pour ordre d’écriture, il faut
toutefois préciser que la définition du classicisme est très confondue dans les
rayons de nos libraires ou dans nos journaux… En effet, le classicisme se
traduit souvent par : les auteurs étudiés dans le cadre scolaire. La
Fontaine comme je l’entends souvent, n’est pas un auteur du classicisme ! Si
on en respecte la définition du classicisme La Fontaine en est loin.
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